Plusieurs années de recherches et des centaines d’études ont démontré que les êtres humains ont un besoin d’être sociaux et de former des relations avec les autres. L’une des explications les plus populaires de ce besoin de connecter et nous attacher aux autres vient de la psychologie évolutive. Il est présumé que, il y a des milliers d’années, faire partie d’un groupe social rendait la survie plus probable, ce qui a été transmis par les gènes. Pensez aux options suivantes, disponibles à nos ancêtres :
Vous pouviez essayer de survivre en trouvant de la nourriture, combattant des prédateurs et trouver un gîte par vous-même ;
ou
Vous pouviez avoir l’avantage d’être dans un groupe pour accomplir ces tâches relatives à la survie. De plus, faire partie d’un groupe suggère que vous avez plus de chances d’avoir des relations intimes et de transmettre vos gènes par une descendance.
Ceux qui choisissaient l’option numéro un avaient beaucoup moins de chances de vivre que ceux qui choisissaient l’option numéro 2. Selon la théorie évolutive, le corps et le cerveau retiennent ces qualités qui aident le mieux les gens à survivre. Ainsi, au cours de leur évolution, les êtres humains ont développé le besoin de former des relations avec d’autres personnes.
Maintenant, vous pouvez être en train de penser — qu’est-ce qui a changé exactement dans le corps et le cerveau qui a rendu les gens plus probables d’êtres sociaux?
Eh bien, l’une des choses majeures qui ont évolué au fil du temps chez les humains est leur capacité à se sentir blessé par le rejet et l’isolement social. J’utilise le mot « blessé » très littéralement.
Les recherches réalisées pendant la dernière décennie ont aidé à clarifier ce qui arrive aux gens lorsqu’ils sont rejetés. Une zone du cerveau, appelée cortex cingulaire antérieur, s’active lorsque nous sommes rejetés ou isolés des autres. Cette zone du cerveau est la même que celle qui est responsable de traiter la douleur physique. En fait, les groupes culturels de partout dans le monde tendent à utiliser un langage de « souffrance » lorsqu’ils décrivent le rejet :
J’étais blessé
J’étais broyé
Ses mots fouettaient
En français, le mot blessé réfère d’ailleurs souvent au sentiment de rejet.
Les réactions à la douleur du rejet
Les gens ont trois options lorsqu’ils doivent composer avec une douleur potentielle :
Fuir — faire de son mieux pour éviter les situations où la souffrance pourrait survenir.
Attaquer — essayer d’intimider et blesser les autres pour les décourager à vous blesser.
Geler — être sans défense et prendre pour acquis que la souffrance ne peut être évitée.
Il n’est pas rare de voir les gens utiliser fréquemment une ou plusieurs de ces stratégies d’adaptation dans leur vie quotidienne. Lorsque ces types d’adaptation dominent la vie d’une personne, la conséquence peut être une perturbation significative dans le fonctionnement et/ou la qualité de la vie. Par exemple, si vous évitez des événements sociaux et/ou des relations pour éviter la douleur du rejet et l’évaluation négative, vous pouvez souffrir de divers symptômes et problèmes psychologiques, comme :
- la tristesse et la dépression
- une motivation réduite
- l’anxiété
- une faible confiance en soi
- une faible estime de soi
- des pensées suicidaires
Cela dit, l’évitement n’est pas toujours si direct — il peut aussi être subtil. Par exemple, les gens vont parfois composer avec la peur de la douleur du rejet en utilisant l’alcool et/ou les drogues, les médicaments de prescription et même trop manger. Les choses peuvent devenir encore plus complexes quand les gens changent leur personnalité pour éviter le rejet.
Qu’est-ce que la TCC peut faire ?
Un psychologue utilisant la TCC fait essentiellement deux choses très importantes :
Il développe une compréhension conceptuelle de ce qu’est le problème et pourquoi il a lieu ;
Il développe un plan de traitement qui cible les causes identifiées à l’étape 1.
La thérapie cognitive-comportementale implique la collaboration entre un patient et un psychologue pour arriver à comprendre les problèmes et prendre des mesures pour les gérer. Spécifiquement, la thérapie implique un examen :
Des pensées qui contribuent aux symptômes immédiats. Des psychologues ont identifié diverses « erreurs » de pensées qui peuvent avoir le potentiel de causer des émotions négatives. Par exemple, interpréter les pensées d’un autre arrive lorsque vous prenez pour acquis qu’une autre personne pense négativement à votre sujet, alors qu’il y a très peu de preuves pour supporter cette conclusion.
Des croyances sous-jacentes au sujet de vous-même, des autres et du monde. Ces croyances sont très importantes et sont fortement liées à la qualité de vie.
Des comportements qui affectent les pensées, croyances, émotions et relations. Les choses que nous faisons ont un impact très large sur la façon que nous avons de penser et de ressentir et comment les autres pensent et ce qu’ils ressentent à notre sujet. Avoir un psychologue qui peut donner un retour objectif sur votre comportement peut être très utile.
La TCC est une forme de psychothérapie efficace, comme démontré par de nombreuses études de recherches. Cela peut être une expérience inestimable pour ceux dont la vie est affectée négativement par les peurs du rejet et les problèmes à connecter avec les autres.
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