La détresse n’a plus besoin d’être présentée. Elle nous entoure et est mentionnée quotidiennement dans tous les médias et sur toutes les plateformes de médias sociaux.
Cette série d’articles ne concerne pas la détresse. Il s’agit de vous.
Notre infolettre intitulée ” Faire face à la tempête ” est une source de conseils et de stratégies pour vous aider à faire face à la tempête émotionnelle. Cette publication est inspirée par des clients réels* et rédigée par des psychologues qualifiés.
*Tous les noms de clients sont fictifs et les problèmes présentés sont des composites d’expériences de clients.
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Rencontrez Julie*
Julie est sur le point d’obtenir une promotion importante et a récemment passé une entrevue pour obtenir le poste de ses rêves. Depuis qu’elle a terminé le processus, elle rafraîchit constamment son courriel pour voir si elle a reçu une réponse au sujet du poste. Elle est fâchée de ne pas recevoir de réponse assez rapidement. Chaque fois qu’elle y pense, elle s’énerve et cela affecte son humeur pour le reste de la journée.
Imaginez qu’une seule phrase puisse aider Julie à sortir de son état d’irritation ou de colère.
Nos recommandations
La méthode sémantique est l’une des méthodes les plus efficaces pour sortir d’une humeur irritable ou colérique.
L’esprit de la méthode sémantique est de remodeler une pensée colérique en utilisant des mots moins bouleversants. Pour ce faire, Julie doit trouver le “devrait” caché dans ses pensées. Lorsque l’on est en colère ou irrité, il y a toujours une pensée “devrait” qui se cache dans notre tête.
Le ” devrait ” est probablement la pensée la plus toxique de la langue française, car lorsque les choses ne se passent pas comme elles ” devraient “, il en résulte par définition une déception, qui conduit facilement à l’irritation et à la colère.
Pour Julie, une pensée “devrait” possible dans cette situation serait “J’aurais déjà dû avoir des nouvelles de l’équipe pour savoir si j’avais obtenu le poste”.
Une fois que nous avons identifié la pensée “devrait”, la deuxième étape consiste à la remodeler en utilisant des mots différents et moins bouleversants. Plus précisément, il s’agit d’utiliser cette phrase en trois parties : (1) Cela aurait été plus agréable/meilleur/facile si…, (2) mais cela ne s’est pas produit, (3) et ce n’est pas la fin du monde.
Pour Julie, la reformulation de sa pensée “devrait” ressemblerait à ceci : “Il aurait été préférable que j’apprenne que j’ai obtenu le poste, mais ce n’est pas le cas, et ce n’est pas la fin du monde”.
Quel est l’avantage de chaque partie de cette phrase ?
- Partie (1) – “Il aurait été plus facile/meilleur si….” Cela nous aide à reconnaître nos souhaits. En l’exprimant, nous avons le sentiment que nos préférences sont valables, vraies et importantes.
- Partie (2) : “…mais ils ne l’ont pas fait…” Cette partie nous rappelle d’accepter la réalité telle qu’elle est. Plus nous sommes capables d’accepter les choses que nous ne pouvons pas changer, plus il nous est facile de faire face à la situation.
- Partie (3) : “…et ce n’est pas la fin du monde”. Cette affirmation nous aide à relativiser notre situation. En prenant du recul, nous nous sentons moins irrités ou en colère, ce qui nous permet de nous concentrer sur ce que nous avons déjà plutôt que sur ce que nous n’avons pas. Il est parfois difficile de prendre du recul. Pour vous y aider, demandez-vous comment vous évalueriez la situation dans laquelle vous vous trouvez sur une échelle de zéro à 100, zéro étant pas du tout problématique et 100 étant “la fin du monde”, définie comme ce à quoi vous imaginez la “fin du monde”.
Cet exercice simple permet de relativiser les choses. Qui aurait cru qu’une phrase pouvait être aussi puissante ?
Alors, la prochaine fois que vous serez irrité ou en colère, pourquoi ne pas essayer la méthode sémantique ?
Nous vous invitons à laisser des commentaires et des questions dans la section de discussion afin que nous puissions essayer de répondre à certaines d’entre elles dans les prochains articles.
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