Le pouvoir de Simon : le dialogue avec soi-même

La détresse n’a plus besoin d’être présentée. Elle nous entoure et est mentionnée quotidiennement dans tous les médias et sur toutes les plateformes de médias sociaux.

Cette série d’articles ne concerne pas la détresse. Il s’agit de vous.

Notre infolettre intitulée ” Faire face à la tempête ” est une source de conseils et de stratégies pour vous aider à faire face à la tempête émotionnelle. Cette publication est inspirée par des clients réels* et rédigée par des psychologues qualifiés.

*Tous les noms de clients sont fictifs et les problèmes présentés sont des composites d’expériences de clients.

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Rencontrez Simon*

Depuis que sa mère a été victime d’un accident au début de l’année, Simon a pris l’habitude de contacter ses proches plus souvent que d’habitude : il appelle ses parents tous les jours, discute avec ses amis et passe du temps sur Facetime avec ses grands-parents chaque fois que c’est possible.

Bien qu’ils soient tous en bonne santé, Simon – tout comme son amie Sarah – est excessivement anxieux et ne peut s’empêcher de penser aux pires scénarios : ” Qu’est-ce que je ferais si mes proches tombaient malades et que je les perdais ?”

Si, comme Simon, vous vous sentez ainsi, sachez qu’il existe de nombreuses méthodes pour modifier positivement notre façon de penser, afin d’atténuer les émotions négatives.

Aujourd’hui, nous allons nous concentrer sur ” la méthode du double standard “.

Nos recommandations

L’approche ” double standard ” repose sur l’idée que nos émotions sont influencées par notre dialogue intérieur. Le dialogue intérieur, ou l’autoconversation, est un autre terme pour désigner “nos pensées”, c’est-à-dire les commentaires constants que nous faisons sur différentes situations.

Lorsque notre dialogue intérieur est composé de pensées angoissantes, il amplifie nos émotions négatives liées à une situation spécifique.

Prenons l’exemple de Simon. Suite à l’accident inattendu dont sa mère a été victime, il ne cesse de se demander : “Et s’il arrivait quelque chose à quelqu’un que j’aime ?” Ce discours amplifie ses sentiments d’inquiétude et de stress.

Que se passerait-il si l’un des amis de Simon venait lui faire part de la même pensée angoissante ? Par exemple, si une amie disait à Simon qu’elle craignait que sa sœur ait un accident de voiture, comment réagirait-il ?

Comme vous et moi, Simon offrirait rapidement une réponse compatissante et réaliste pour rassurer son amie ou son proche. Peut-être quelque chose comme : “Votre sœur conduit bien et respecte la loi, mais même si c’était le cas, elle a accès à des soins de santé et il y a de fortes chances qu’elle aille bien”.

C’est là que l’approche du double standard intervient : vous ne parleriez jamais à un proche de la façon bouleversante dont vous vous parlez parfois à vous-même !

Qu’arriverait-il si, la prochaine fois que Simon se surprend à penser aux pires scénarios, il s’arrêtait… faisait une pause …. Et se disait : “Que dirais-je à un ami – ou à une personne que j’aime – s’il était confronté à la même situation ?”

En d’autres termes, nous devons nous accorder à nous-mêmes la même empathie, la même compassion et la même positivité que celles que nous offrons aux autres et, soudainement, notre discours personnel passe de nuisible à utile – un véritable pouvoir !

Pour plus de conseils, visitez notre blog ici.

Nous vous invitons à laisser des commentaires et des questions dans la section de discussion afin que nous puissions essayer de répondre à certaines d’entre elles dans les prochains articles.

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